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Piper-Heidsieck obtient la certification B CORP

Piper-Heidsieck certifie ses engagements sociaux et environnementaux

Avec la certification B Corp, Piper-Heidsieck entame une petite révolution : la Maison fait désormais de son impact social et environnemental une préoccupation aussi essentielle que la qualité de son champagne.

Qu’est-ce-que le label B Corp ?

Considéré comme l’un des plus exigeants au monde, le label B Corp certifie des entreprises œuvrant pour le bien commun. On en compte aujourd’hui plus de 5 000, réparties dans 77 pays. Toutes s’engagent à faire preuve de transparence et à respecter des engagements stricts : leur rôle n’est pas seulement de réduire l’impact environnemental de leurs activités, mais aussi de développer des actions positives d’un point de vue social, environnemental et sociétal. Ou, comme le résume la B Corporation, « être les meilleures POUR le monde et non pas les meilleures AU monde ». Ouvert à tous types d’entreprises, le label répond à 200 critères accessibles gratuitement en ligne sous forme de questionnaire, couvrant l’intégralité de la société. Toute entreprise obtenant un score supérieur à 80 peut demander sa labellisation, attribuée à la suite d’un processus de contrôle indépendant et rigoureux par l’ONG B Lab. Ce qu’a fait Piper-Heidsieck, forte d’un score de 91,9.

Pourquoi un label B Corp pour une Maison de Champagne ?

Première maison de champagne labellisée B Corp, Piper-Heidsieck y voit à la fois une suite logique et un nouveau départ. Logique, puisque la Maison cultive, depuis ses premiers pas en 1785, un esprit pionnier incarné par des innovations constantes, ainsi qu’une démarche de progrès orientée de longue date vers un avenir durable et une production de champagne responsable. Les vignobles Piper-Heidsieck sont d’ailleurs certifiés « Viticulture durable en champagne » et « Haute valeur environnementale » depuis 2015, illustrant des valeurs fièrement portées par Émilien Boutillat, leader du projet B Corp et parmi les plus jeunes chefs de caves de champagne. 
Un nouveau départ, aussi, puisque la certification couronne les efforts déjà engagés tout en les inscrivant dans un modèle audacieux. L’innovation et la durabilité sont désormais au cœur de toutes les activités, jusqu’à la raison d’être de l’entreprise investie pour une économie plus inclusive, équitable et régénératrice. Le label B Corp consacre la maison de champagne en tant qu’acteur du monde de demain, ni plus ni moins.

Que va changer le label ?

La certification B Corp constitue la première étape d’une démarche continue. La labellisation s’accompagne d’engagements précis pour atteindre des objectifs chiffrés, et, à terme, faire progresser le score obtenu par Piper-Heidsieck lors du renouvellement de la certification. Par exemple ? Des objectifs ambitieux de réduction de l’empreinte carbone, le choix de fournisseurs européens (100 % d’ici 2030), des vignobles partenaires toujours plus durables (100 % certifiés « Viticulture durable en champagne » d’ici 2025) ou des équipes toujours plus inclusives. Autant de changements structurels peu perceptibles pour les amateurs de champagne d’excellence, mais profondément transformateurs, à court comme à long terme, pour la planète, l’Homme et la société dans sa globalité.

3 QUESTIONS À ÉLISABETH LAVILLE
fondatrice d’Utopies et administratrice de B Lab France, autrice de « La révolution B Corp »

Photo : Philippe Zamora.

En quoi le rôle des entreprises a-t-il évolué dans la société ?

Après l’ère de la philanthropie, qui restait à côté du business jusqu’au milieu des années 90, on a vu émerger celle de la réduction des impacts négatifs, visant à modifier les pratiques et activités quotidiennes de l’entreprise pour minimiser leurs conséquences néfastes – qu’elles soient environnementales, touchant au climat ou à la biodiversité, mais aussi sociales ou sociétales. Aujourd’hui, cette approche ne suffit plus et la question de l’impact vient interroger le cœur du modèle économique  des entreprises. C’est ce que j’appelle la « RSE 2.0 » : depuis 2010, il ne s’agit plus seulement de réduire les impacts négatifs des activités, mais de transformer profondément celles-ci pour les aligner avec les principes du développement durable, en visant un impact positif et en donnant à cet objectif une place centrale dans la mission ou l’ADN. C’est d’autant plus essentiel que les entreprises ont un poids considérable, parfois plus que des États.

Que leur apporte le label B Corp ?

Le questionnaire d’auto-évaluation qui mène à la certification B Corp est un outil puissant, complet, gratuit, en ligne et accessible à tous, qui récompense mais ne pénalise pas : on ne perd pas de points, on ne fait qu’en gagner mais le référentiel est très exigeant. Il permet d’évaluer et de comparer une grande diversité d’approches avec un même questionnaire, afin de faire la différence entre le greenwashing, une politique RSE un peu poussée et un véritable engagement inscrit au cœur du modèle économique. Il faut 80 points sur 200 pour être certifié, et 6 400 entreprises sont aujourd’hui certifiées dans 90 pays… mais les 200 000 entreprises qui ont utilisé le questionnaire d’auto-évaluation ont une note moyenne de 50,9 ! 
Au-delà du label, B Corp, c’est aussi une communauté d’entreprises qui travaillent ensemble à s’améliorer, s’inspirant les unes des autres pour progresser. L’auto-évaluation pousse à prêter attention à des sujets auparavant ignorés. L’amélioration est globale, l’impact aussi. Lors de la sortie de mon livre, une enquête a révélé que 88 % des entreprises françaises certifiées étaient en croissance depuis leur labellisation, que 50 % déclaraient croître plus vite que leur marché, cependant que 100 % avaient vu leur notoriété se renforcer et que 75 % affirmaient que la certification avait renforcé leur marque employeur. La démarche impose des efforts, mais ses effets sont à la hauteur.

Pour vous, que représente le fait qu’une maison comme Piper-Heidsieck franchisse ce cap ?

Chez B Lab, nous sommes toujours heureux lorsqu’un nouveau secteur rejoint la démarche. D’autant qu’être le premier, c’est une responsabilité supplémentaire : il y a un effet d’émulation, c’est un signal qui pousse d’autres entreprises à s’intéresser à la question. Je trouve aussi très intéressant d’entendre Piper-Heidsieck expliquer que les efforts faits par l’entreprise pour obtenir la certification l’ont également rendue plus performante et plus résiliente dans les crises actuelles, notamment énergétique. La certification n’est pas pour autant une fin en soi, ce n’est au contraire qu’un début, puisqu’elle doit être renouvelée tous les trois ans avec un questionnaire qui est revu au même rythme : si vous ne progressez pas, votre score régresse – et B Corp n’hésite pas à remettre à plat son outil pour progresser et faire progresser, c’est stimulant pour les entreprises certifiées. C’est un cercle vertueux dans lequel un nouveau secteur vient d’entrer.

LE LABEL
B CORP

UN SCORE À LA HAUTEUR le score d’une entreprise doit être supérieur à 80. Il prend en compte les pratiques de la gouvernance, le bien- être des collaborateurs, l’implication au sein de la communauté et l’impact positif sur l’écosystème ainsi que le tissu local. Le score moyen pour les 200 000 entreprises ayant rempli l’auto-évaluation est de 50,9. Celui obtenu par Piper-Heidsieck, de 91,9. Rendez-vous dans trois ans pour un nouveau décompte. EN SAVOIR PLUS 91.9 Pour être certifié B Corp,
88% des entreprises françaises depuis leur labellisation*
100% des entreprises françaises leur notoriété se renforcer*

* Enquête menée par Utopies et B Lab auprès des B Corp françaises en juin 2022.

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